MONTPELLIER : Le Karnaval des gueux, policiers agressés.

Le Karnaval des gueux, pourtant interdit par le maire de la ville de Montpellier, Philippe Saurel et par le préfet de l’Hérault, Pierre Pouëssel qui ont signé deux arrêtés, a bien eu lieu ce mardi soir dans les rues du centre-ville de Montpellier. Des affrontements avec les forces de l’ordre et plusieurs groupes ont éclaté dans certaines artères de la métropole.

Au lendemain de ce rassemblement illégal, le préfet de l’Hérault revient sur les événements. En effet, des fauteurs de trouble se sont rassemblés et ont généré des débordements et des dégradations concentrés principalement entre les places Salengro et Rondelet faute d’avoir pu, malgré des tentatives répétées, atteindre le centre-ville en raison de l’important dispositif d’ordre public (fonctionnaires de la sécurité publique, gendarmes mobiles, engins lanceurs d’eau) mis en place. Les manifestants n’ont ainsi pas pu rééditer les lourdes dégradations sur les commerces de l’Écusson de Montpellier.

Manifestation
Des débordements ont éclatés en centre-ville – Crédit photo M.DOUTEY – L.PORTALIER / IPH©

Près de 200 individus masqués et fortement alcoolisés, armés de projectiles (pierres, tessons de bouteille etc.) et porteurs de fusées et de fumigènes, ont notamment pris pour cible des panneaux publicitaires, du mobilier urbain et des véhicules, nécessitant également une intervention rapide des sapeurs-pompiers de l’Hérault.

Plus grave encore, les émeutiers ont agressé sauvagement des policiers nationaux faisant quatre blessés dont un grièvement au visage qui a dû faire l’objet d’une prise en charge médicale urgente. Les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation de cinq émeutiers remis à l’autorité judiciaire.

Affrontements
Crédit photo M.DOUTEY – L.PORTALIER / IPH©

Le préfet de l’Hérault condamne fermement ces exactions, salue le professionnalisme et le sang-froid des agents de la force publique qui ont su contenir ce déferlement de violence, et encourage les victimes de dégradations à porter plainte.

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